Pour Liliane
A celle qui pressentait l’amas d’épouvantails
Encore quelques uns, un monceau de détails...
Pour celle qui, sans fin, a tenté de surprendre
Ce que mon cœur essaye, en vain de désapprendre.
Janvier 2000.
Dans certaines nouvelles (Celles qui, à l’origine, sont rassemblées sous le titre « Histoires de ça »), le lecteur trouvera des textes imprimés en italique. C’est une sorte de monologue intérieur ou de commentaire en voix « off » de la situation racontée. Interviendront alors trois personnages: Ca, Sur-moi ou Moi (décliné éventuellement en Je, Tu, Il, Nous...). Ceci n’implique en rien un dessein « scientifique », il s’agit, tout au plus, d’un simple coup d’œil ... amusé.
Cependant, c’est à vous, arrivé à la page de fin, de définir pourquoi le mot « Histoire » dans le titre, ne prend pas le « S », marque du pluriel.
Car il s’agit bien de simples histoires: personne ne doit penser que ces contes ont été vécus. Les descriptions de personnes, de lieux ou de situations sont parfaitement fictives et imaginaires.
Les spécialistes du Ténéré, ou d’autres lieux, me pardonneront les quelques inexactitudes éventuelles qui se sont glissées dans ces Nouvelles; après tout il ne s’agit que de fiction...
Et cependant...
Par vagues successives, les choses de la vie font remonter à la surface des mots, des images, des sons, et les émotions viennent troubler la surface des eaux dormantes. Le dormeur s’éveille, la main se soulève, il ose enfin. Et, tel le visage émergeant de la glaise ou de la pierre, un texte prend forme. Les mots s’animent, s’ordonnent en phrases, parfois en vers et les souvenirs, petit à petit, envahissent le champ du présent.
Tu réclamais le soir, il descend, le voici...
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